Bienvenue sur le Rice e-Hub du Niger
Ce site offre un accès rapide aux informations relatives au secteur du développement rizicole au Niger.

1. Contexte général

Le Niger est un pays enclavé de 1.267.000 km², dont la frontière la plus méridionale est à plus de 600 km de la mer (Golfe de Guinée). Il est limité au nord par l’Algérie et la Libye, à l’est par le Tchad, au sud par le Nigéria et le Bénin et à l’ouest par le Burkina Faso et le Mali.

L’environnement naturel, austère, est marqué par un régime climatique caractérisé par une pluviométrie faible, variable dans l’espace et dans le temps, et des températures élevées qui ont tendance à accentuer son aridité. On distingue quatre zones climatiques (Fig1) :

·         la zone sahélo-soudanienne qui représente environ 1% de la superficie totale du pays et reçoit 600 à 800 mm de pluie par an au cours des années normales :

·         la zone sahélienne qui couvre 10% du pays et reçoit 350 à 600 mm de pluie ;

·         la zone sahélo-saharienne qui représente 12% de la superficie du pays (150 mm à 350 mm) ;

·         la zone saharienne, désertique, qui couvre 77% du pays (moins de 150 mm par an).

Figure 1 : Zones agro-écologiques du Niger (source SDR) 

Malgré ces contraintes naturelles, le secteur rural occupe une place primordiale dans l’économie nationale. Sa contribution à la formation du PIB (39,8% en 2009 et 42,7% en 2010) et aux recettes d’exportation (26,8%) en fait le premier secteur d’activités. En outre, il est le premier pourvoyeur d’emploi : l’agriculture, l’élevage et l’exploitation des ressources forestières, fauniques et halieutiques sont pratiqués par la très grande majorité des ruraux qui représentent 79% de la population totale.

Le Niger connaît une des plus fortes croissances démographiques de l’Afrique de l’Ouest (3,1% par an) avec une moyenne de 7 enfants par femme. La population totale devrait doubler dans les 20 prochaines années (tableau1). En zone rurale, le fort taux d’accroissement naturel devrait se traduire par un important exode vers les villes. Toutefois, la population rurale devrait s’accroître à un rythme soutenu et augmenter de près de 45% d’ici 2015.

La croissance des productions céréalières (2,5% par an) est en inadéquation flagrante avec la croissance démographique élevée. Celle-ci a engendré la forte extension des terres de cultures et la fragilisation de l’écosystème et de l’environnement en général. La productivité agricole actuelle ne permet pas la satisfaction à moyen et long terme des besoins alimentaires, sans cesse croissants, de la population.

La population du Niger présente un profil dominé par une proportion importante de jeunes (environ 49,2% a moins de 15 ans), du fait de la croissance démographique très élevée. Le taux brut de scolarisation primaire est estimé à 73% en 2009/2010 d’après l’INS (2010).

Pourtant, l’éducation de base est un facteur important de l’amélioration des productions.

Face à un tel contexte démographique et à des contraintes climatiques plutôt drastiques (aridité du climat et tendance à la baisse de la pluviométrie depuis une trentaine d'années), l’Etat nigérien a développé plusieurs politiques et stratégies notamment la stratégie du développement rural (SDR) qui est l’unique cadre de référence en matière de politique économique et sociale dans le secteur rural, la stratégie nationale de développement de l’irrigation et la collecte des eaux de ruissellement (SNDI/CE) et récemment la stratégie nationale du développement de la riziculture (SNDR). Dans toutes ces stratégies nationales, l’irrigation occupe une place de choix et s’est imposée aux autorités nigériennes comme un élément incontournable pour améliorer localement la sécurité alimentaire des populations, mais également pour diversifier et accroître les revenus agricoles ainsi que l'emploi en milieu rural.

L’intervention de l’Etat nigérien pour améliorer la sécurité alimentaire des populations est plus que jamais nécessaire car selon les résultats de l’enquête du système d’alerte précoce du Niger, publiés le 25 janvier 2010, 2,7 millions de personnes sont « vulnérables » à l’insécurité alimentaire et 5,1 million de personnes sont « modérément vulnérables » à l’insécurité alimentaire.

2. Importance économique et sociale du riz

Au Niger, le riz constitue la troisième céréale après le mil et le sorgho tant au point de vue de la superficie que de la production. On estime que le riz local ne représente que 1,7% du chiffre d’affaires du secteur de la production agricole primaire et seulement 2,3% du volume moyen des céréales produites annuellement. Le riz produit au Niger joue donc un rôle assez réduit dans l’approvisionnement en céréales du pays. Il ne représente qu’une faible part de la consommation en céréales des nigériens.   

La consommation de riz a connu des progrès vertigineux au cours de six dernières années.

Elle était estimée en 2004 selon le PAM entre 14 et 18 kg par an et par habitant dont 3 et 5 kg de riz local. Mais depuis les résultats de l’enquête Budget / Consommation (INS, 2010) la consommation de riz est évaluée respectivement à environ 81,15 kg par an et par habitant pour le riz local (dans les zones de productions) et 41,27 kg par an et par habitant pour le riz importé (au niveau national) soient un total de consommation de près de 41,352 tonnes de riz local et 207,467 tonnes de riz importé sur l’ensemble des ménages.

Le déficit en riz se creuse de manière constante depuis le milieu des années 70 où le pays était en moyenne autosuffisant en riz. Désormais, le taux de couverture est plutôt de l’ordre de 30%. 

3. Atouts et potentialités de la riziculture 

Le Niger dispose d’un certain nombre d’atouts en matière de riziculture. Parmi ces atouts on note :

- l’existence d’un potentiel irrigable (270.000 ha dont 20% seulement sont actuellement exploités) ;

- 30 milliards de m3 d’eau de surface ;

- l’existence des terres aptes à la riziculture (24.000ha) ;

- la pratique de la double culture du riz (en saison sèche et saison d’hivernage) qui est un avantage comparatif pour le Niger ;

- l’existence de nombreux acquis de la recherche (1 variété de GAMBIACA et 2 variétés de NERICA (NERICA-L-39 et NERICA-L-49) ont été homologuées, existence des variétés résistantes à la salinité des sols (GIZA 175), résistance au RYMV, etc.) ;

- la possibilité de mécanisation par traction animale: l’existence d’un potentiel animal important et adéquat résout le problème de traction, fertilisation et utilisation des résidus de récolte ;

- l’existence d’un potentiel humain disponible et mobilisable (auto encadrement, et paysans avertis, bonne maîtrise de technique de production) ;

- l’existence de marchés intérieurs non encore satisfaits avec de perspectives favorables de commercialisation (RINI, SSL) ;

-l’intérêt porté par l’Etat au développement des cultures irriguées notamment le riz à travers la SNDI/CE, le PAFRIZ, PIDM, etc.

- l’existence de plusieurs études et documents de références dont la Stratégie nationale du Développement de la filière riz, l’étude de faisabilité de la filière riz, l’étude des chaînes de valeur de riz, l’étude des coûts de production des systèmes rizicoles, etc.

Le Niger dispose d’un certain nombre d’atouts en matière de riziculture. Parmi ces atouts on note :

- l’existence d’un potentiel irrigable (270.000 ha dont 20% seulement sont actuellement exploités) ;

- 30 milliards de m3 d’eau de surface ;

- l’existence des terres aptes à la riziculture (24.000ha) ;

- la pratique de la double culture du riz (en saison sèche et saison d’hivernage) qui est un avantage comparatif pour le Niger ;

- l’existence de nombreux acquis de la recherche (1 variété de GAMBIACA et 2 variétés de NERICA (NERICA-L-39 et NERICA-L-49) ont été homologuées, existence des variétés résistantes à la salinité des sols (GIZA 175), résistance au RYMV, etc.) ;

- la possibilité de mécanisation par traction animale: l’existence d’un potentiel animal important et adéquat résout le problème de traction, fertilisation et utilisation des résidus de récolte ;

- l’existence d’un potentiel humain disponible et mobilisable (auto encadrement, et paysans avertis, bonne maîtrise de technique de production) ;

- l’existence de marchés intérieurs non encore satisfaits avec de perspectives favorables de commercialisation (RINI, SSL) ;

-l’intérêt porté par l’Etat au développement des cultures irriguées notamment le riz à travers la SNDI/CE, le PAFRIZ, PIDM, etc.

- l’existence de plusieurs études et documents de références dont la Stratégie nationale du Développement de la filière riz, l’étude de faisabilité de la filière riz, l’étude des chaînes de valeur de riz, l’étude des coûts de production des systèmes rizicoles, etc.

Le Niger dispose d’un certain nombre d’atouts en matière de riziculture. Parmi ces atouts on note :

- l’existence d’un potentiel irrigable (270.000 ha dont 20% seulement sont actuellement exploités) ;

- 30 milliards de m3 d’eau de surface ;

- l’existence des terres aptes à la riziculture (24.000ha) ;

- la pratique de la double culture du riz (en saison sèche et saison d’hivernage) qui est un avantage comparatif pour le Niger ;

- l’existence de nombreux acquis de la recherche (1 variété de GAMBIACA et 2 variétés de NERICA (NERICA-L-39 et NERICA-L-49) ont été homologuées, existence des variétés résistantes à la salinité des sols (GIZA 175), résistance au RYMV, etc.) ;

- la possibilité de mécanisation par traction animale: l’existence d’un potentiel animal important et adéquat résout le problème de traction, fertilisation et utilisation des résidus de récolte ;

- l’existence d’un potentiel humain disponible et mobilisable (auto encadrement, et paysans avertis, bonne maîtrise de technique de production) ;

- l’existence de marchés intérieurs non encore satisfaits avec de perspectives favorables de commercialisation (RINI, SSL) ;

-l’intérêt porté par l’Etat au développement des cultures irriguées notamment le riz à travers la SNDI/CE, le PAFRIZ, PIDM, etc.

- l’existence de plusieurs études et documents de références dont la Stratégie nationale du Développement de la filière riz, l’étude de faisabilité de la filière riz, l’étude des chaînes de valeur de riz, l’étude des coûts de production des systèmes rizicoles, etc.

4. Les systèmes de production

La riziculture est essentiellement pratiquée dans la vallée du fleuve Niger, dans les régions de Niamey, de Tillabéry et de Dosso. Dans la Région de Diffa, il existe aussi des surfaces exploitées en riz.Il existe actuellement trois grandes formes de riziculture au Niger :

ü  une riziculture pluviale ou semi-pluviale sous inondation, en bordure du fleuve ou sur des mares. C’est une culture d’hivernage, très dépendante des crues et de la pluie.

Les surfaces exploitées sont estimées à 10.000 ha, avec des rendements moyens de l’ordre de 0,7 t/ha.

Les surfaces exploitées au niveau des mares s’amenuisent d’année en année. C’est le cas notamment de Gaya où des riziculteurs, pour des raisons d’insuffisance pluviométriques répétée, réduisent les espaces cultivés ou se servent de motopompes pour apporter le complément d’eau afin de lancer la culture ou d’achever le cycle (pré-irrigation et irrigation d’appoint).

Dans les zones de production constituées par le chapelet des villages de Mehanna - Tessa-Yelwani-Namaro-Namardé Goungou longeant la rive droite du fleuve, la riziculture sous inondation est en abandon progressif. Or les villageois n’ont pour tradition que la culture du riz qui leur permettait de faire face à toutes les dépenses des ménages : mariages, baptêmes, habillements, paiement d’impôts, et toutes autres charges.

Le relâchement trouve sa justification dans le fait que les espaces exploités sont envahis par les eaux avant même que le labour ne soit fait ou aussitôt après le semis ou le repiquage, ce qui induit une perte totale de la production. Le caractère aléatoire de la récolte a découragé les conservateurs du système traditionnel, souvent même les plus fidèles. On assiste actuellement à un changement de mentalité car les exploitants de ce système sont en train d’acquérir des motopompes afin de prévenir les éventuels manques d’eau. Ceux qui n’ont pas les moyens cherchent les opportunités pour s’en acquérir

ü  une riziculture de bas-fond, avec pompage individuel d’appoint.

Il s’agit le plus souvent de petites exploitations sur aménagement sommaire. Les surfaces mises en valeur sont estimées à 1.500 ha, avec des rendements moyens de 3 t/ha. Ce système est en train de prendre de l’ampleur et tend à récupérer les espaces jusque là occupés par la riziculture pluviale faute des précipitations suffisantes. Les tendances actuelles autorisent à dire que d’ici peu, la riziculture de bas-fond prendra le pas sur les deux autres systèmes. En effet, l’ensemble des riziculteurs pluviaux rencontrés n’ont pas caché leur envie d’y accéder, d’autant plus que beaucoup de riziculteurs, connaissant bien le système AHA et le système de bas-fond, ont affirmé que dans les mêmes conditions de production, ce dernier donnerait un rendement plus élevé que celui des AHA, à cause notamment de la forte fertilité des sols du privé.

ü  une riziculture irriguée : elle est pratiquée sur les périmètres aménagés (AHA) avec maîtrise totale de l’eau (périmètres encadrés par l’ONAHA). Il est aujourd’hui le système dominant.

Les surfaces cultivées sont estimées à 7.000 ha dont environ 6.500 ha en double culture par an. Les rendements moyens oscillent entre 4 et 5 tonnes/ha. Même dans ce système qui a l’appui de l’Etat, le travail reste manuel, mis à part le labour (UCA) et l’utilisation des herbicides pour le contrôle des mauvaises herbes. C’est ce système qui produit l’essentiel du paddy. 

5. Les Contraintes au développement de la riziculture

La stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) a fait ressortir plusieurs contraintes et opportunités liées au développement de la riziculture au Niger.

6. Stratégie nationale et Politique de développement rizicole

La filière Riz connait de graves problèmes à pratiquement tous les niveaux, chacun tendant à se répercuter sur l’autre. C’est ainsi que les difficultés d’écoulement que peuvent éprouver les riziers face à la concurrence du riz importé accroissent les problèmes de trésorerie des paysans et des coopératives, qui ont alors encore plus de difficultés pour acheter de l’engrais à crédit ou payer leurs factures d’électricité, ce qui va retarder les mises en culture, peser sur les niveaux de production et, au total, accroitre les impayés. On a donc toute une chaine de problèmes et d’endettements croisés, que chaque acteur (exploitant, coopérative, rizier ou commerçant) reporte ou tente de reporter sur l’autre, ce qui, avec l’inorganisation de l’environnement de la production dans son ensemble, développe et accélère la crise. C’est pourquoi le Niger a élaboré une stratégie nationale du développement de la filière riz depuis le 1er novembre 2009.

6.1    Principe de base

En revenant aux fondements de la SDR, on dispose des éléments stratégiques fondamentaux qui président à la définition d’une politique dans un secteur particulier. En les ramenant à la filière riz, il s’agit de :

a. La promotion de l’initiative privée ;

b. La nécessité de l’action publique ;

c. La concertation et le partenariat public-privé ;

d. La promotion de la bonne gouvernance ;

e. L’inscription dans le processus de décentralisation ;

f. L’approche volontariste de l’investissement dans le sous-secteur ;

g. La prise en compte de l’intégration régionale et des engagements internationaux ;

h. La stratégie s’est fixée trois objectifs majeurs pour six résultats spécifiques à atteindre.

6.2    Objectifs de la stratégie nationale de développement rizicole

L’objectif général de la stratégie de développement de la filière riz est de « contribuer à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre l’insécurité alimentaire ».

Les objectifs stratégiques sont :

Objectif Stratégique N°1 : La production nationale de riz doit couvrir 90% des besoins nationaux en consommation de riz à partir de 2020

Objectif Stratégique N°2 : La production de riz doit contribuer à la sécurité alimentaire nationale et à l’augmentation des revenus des producteurs

Objectif Stratégique N°3 : La production nationale de riz doit contribuer à la croissance économique à hauteur d’au moins 6% à partir de 2019

6.3    Les stratégies développées

ü  Stratégie d’accès aux semences

La stratégie développée est :

·         La redynamisation d’une ferme semencière de R1 et R2 (Saadia ou autre). Sans préjuger du statut (privé ou public) ni de la localisation de cette ferme, son existence est essentielle à l’amélioration de la diffusion des innovations variétales ;

·         La multiplication de semences améliorées ou sélectionnées de semences de riz « fluvial » et pluvial au même titre que les semences de périmètres ayant notamment un bon rendement au décorticage. Il s’agit donc d’orienter clairement les missions de la filière Semencière Riz vers cet objectif ;

·         Des tests en milieu paysan (en maîtrise totale et partielle de l’eau) de nouvelles variétés par exemple de AfricaRice. Il convient d’adapter les pratiques de la recherche aux besoins et contraintes des producteurs.

ü  Stratégie d’accès aux engrais

L’objectif principal d’une politique d’approvisionnement en intrants pour le secteur rizicole (et les autres secteurs) devrait être d’assurer la disponibilité régulière, de préserver une relative stabilité des prix et de favoriser l’accès des producteurs les plus pauvres. En 2000, le projet intrant fixait la demande solvable à l’horizon 2009, au niveau de 46.000 tonnes.

On peut fixer comme mesure à mettre en œuvre :

·         mise en œuvre de la SDAI. Sachant que l’évolution du statut de la CAIMA est en cours de discussion et à l’image de ce qu’il conviendrait de faire pour l’OPVN, les organisations de producteurs doivent pouvoir être associées à la gestion des ventes de la Centrale d’Approvisionnement ;

·         Normalisation/contrôle (ensachage, étiquetage etc.). Le contrôle de qualité doit être une mission d’un organisme public à partir du moment où l’Etat aura légiféré sur l’importation et la distribution (normes de qualité, conditionnement, étiquetage, procédures d’échantillonnage, amendes etc.) ; l’INRAN est pressenti comme laboratoire agréé ;

·         Défiscalisation. Les engrais, outre le TEC, ne devraient pas être soumis à l’impôt. Il convient de supprimer l’application de la TVA sur les engrais.

ü  Stratégie d’accès au crédit

Mesures à prendre :

·         Assainissement des comptes des coopératives ;

·         La constitution de comptes bloqués devrait servir de garantie financière ;

·         Recréer la confiance avec les institutions financières ;

·         Nécessité pour les coopératives de constituer des garanties matérielles qui les rendent solvables (fonds bloqué ou matériel de pompage) ;

·         Développement du crédit-bail pour le matériel (pompes, mécanisation agricole) ;

·         Crédit pour motopompes individuelles par les banques commerciales ou les SFD sur la base de référentiels techniques établis avec le concours des services agricoles et de projets.

ü  La politique de l’OPVN

Dans la perspective d’une politique de soutien à la filière, il convient donc d’encadrer les activités de l’OPVN par les actions suivantes :

·         Paiement des coopératives à la qualité (selon degré d’hétérogénéité) à charge pour elles d’en répercuter l’incidence sur leur organisation interne ou sur le prix à payer aux exploitants ;

·         Diffusion de technologies éprouvées au niveau régional pour l’étuvage (fûts, foyers) et le décorticage villageois (types de décortiqueuses) ;

·         Concertation voire co-gestion OPVN-FUCOPRI pour la mise en marché du riz de la rotation technique du stock de la réserve stratégique (sur la base d’un prix plancher fixé en fonction des prix de marché) ;

·         Ouverture des stocks de l’OPVN aux grossistes et importateurs pour délivrance du quitus au prix de marché identifié par le SIMA dans le cadre d’une négociation professionnelle.

ü  Transfert de technologies nouvelles de transformation et l’amélioration de la transformation artisanale:

Les actions sont :

·         La promotion de types d’étuveuses améliorées et formation d’artisans forgerons à leur construction pour une valorisation du produit ;

·         La promotion de systèmes de « foyers améliorés » pour réduire le coût en énergie lors de l’étuvage ;

·         Les actions avec les organismes de promotion des investissements et la Chambre de Commerce pour l’importation de machines de décorticage;

·         En parallèle une promotion active pour le riz étuvé pourrait être mise en place par le ministère chargé de la consommation ;

·         L’octroi d’un tiers du fonds de contrepartie de l’aide alimentaire en riz pour alimenter un Fonds d’Appui à la Filière Riz ;

7. Partenaires  du secteur rizicole

8. Projets Intervenant dans le secteur rizicole

 

Titre

Partenaires

 

Programme Grande Irrigation (PGI)

Fonds européen de développement (FED)

 

Programme d’Appui à la Filière Riz (PAFRIZ)

Fonds européen de développement (FED)

 

Amélioration de la production de riz en Afrique de l’Ouest

(APRAO)

Coopération espagnole

 

Programme d’Urgence Riz

La JICA

9. Acteurs du développement rizicole

Titre

Partenaires

L’ONAHA

La création de l’ONAHA en 1978 avec les difficultés croissantes de L’UNCC18, permettait ainsi « en principe à l’Etat de disposer d’un outil privilégié pour conduire sa politique nationale de développement des cultures irriguées »19 en rassemblant les fonctions de réalisation et de mise en valeur des périmètres irrigués sous une responsabilité unique.

A partir du constat que l’Etat ne pouvait plus supporter l’ensemble des charges liées à la mise en valeur des périmètres, dans un contexte de libéralisation politique et sous la pression des bailleurs de fonds et des institutions internationales, a été adoptée en 1982, lors du séminaire national de Zinder sur les stratégies d’intervention en milieu rural, la décision de confier la gestion des aménagements hydro-agricoles aux coopératives regroupant tous les exploitants d’un même périmètre.

La Fédération des Unions des Coopératives des Producteurs de Riz (FUCOPRI)

La FUCOPRI, composée de 9 unions, 37 coopératives, 20 937 membres, est née le 10 février 2001 et agréée par arrêté N°0056/CUN III du 30 juillet 2003.

La société Riz du Niger SAEM (RINI)

La société Riz du Niger (RINI) fut créée le 1er janvier 1967. Son capital social est de 1 223 659 483 F CFA au 31/12/2010 avec l’Etat comme actionnaire principale (58,59%). Son

objectif est la collecte et la transformation du riz paddy, la commercialisation du riz blanchi.

Avec le renouvellement de ses usines de kollo et Tillaberi la capacité de la RINI passe de 25.000 t/an à 35.000t/an.

La Centrale d’Approvisionnement des Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA)

La Centrale d'Approvisionnement a été créée en 1978 au sein de l'Union Nigérienne de Crédit et de Coopération (UNCC) pour gérer les intrants agricoles. Après la dissolution de celle-ci la Centrale fut rattachée au ministère de l'Agriculture et depuis décembre 1998, elle est rattachée au secrétariat permanent de relance économique à la présidence de la république. Actuellement la CAIMA est sous la tutelle du Ministère chargé de l’agriculture

L’OPVN

L'Office National des Produits Vivriers du Niger (OPVN) est chargé de la gestion, du stockage et de la monétisation de l’aide alimentaire en riz. Jusqu’à la campagne saison humide 2005, l’OPVN fixait un prix de 8 500 FCFA par sac20 (118 FCFA/kg) pour l’achat aux coopératives. Depuis, « sous la pression » de la FUCOPRI, l’OPVN a augmenté le prix d’achat à 10.000 FCFA le sac (138 F/kg).

LA NIGELEC

L'énergie pour le pompage de la plupart des rizières est fournie par la société d’'économie mixte NIGELEC, aux tarifs de moyenne tension.

L’INRAN

L'Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN) est en charge de la mise au point des paquets technologiques à vulgariser aux riziculteurs. Dans ce cadre il bénéficie de la coopération de l’Ex Association pour le Développement de la Riziculture en Afrique de l’Ouest (ADRAO) aujourd’hui AfricaRice.

Le CPS

Le Centre de Prestation de Service «Moa AlfarayHuwo» est créé le 30 mars 2005 ; son but est d’oeuvrer pour une sécurité alimentaire renforcée et la réduction de la pauvreté des producteurs par le développement de la riziculture. Il sert de dispositif d’appui pérenne aux riziculteurs afin de leur permettre d’améliorer leurs performances techniques, économiques, financières et organisationnelles.

En matière de l’accessibilité des coopératives aux crédits et de leur approvisionnement en intrants, le CPS sert de facilitateur entre les acteurs. Actuellement il anime une convention de partenariat entre ses Coopératives membres, la SONIBANK et la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA).

Chaque année rizicole est composée de 2 campagnes au cours de laquelle les coopératives membres du CPS utilisent en moyenne 1778 tonnes d’intrants ce qui amène le centre a mobilisé 400.000.000 F CFA de crédit en moyenne à la SONIBANK. De 2007 à ce jour 1 626 480.000 F CFA environ a été mobilisé dans le cadre de la convention intrants.

Les principales contraintes auxquelles est confronté le CPS sont spécifiquement liées à l’acquisition des intrants car le centre souffre d’une insuffisance de fonds de garantie qui n’est que 48.000.000 F CFA pour des opérations d’environ 240.000.000 F FCA.

L’objectif principal de la coopérative de services est la satisfaction des besoins en intrants des coopératives qui se sont engagées dans le processus d’assainissement. Ce qui assure une augmentation de rendement et par conséquent une amélioration de la production.

L’objectif secondaire vise le suivi rapproché et la poursuite du renforcement des compétences des différents acteurs des coopératives et la réalisation des travaux confortatifs pour maintenir l’outil de production de ses membres en bon état.

Les autres organisations professionnelles agricoles

La Fédération Mooriben comme la CONACOOP regroupent des riziculteurs qui y sont à titre soit de producteur agricole, soit de coopérateur, mais pas pour leur activité spécifique dans la riziculture. Ces organisations jouent néanmoins un rôle important dans des domaines qui intéressent les riziculteurs en particulier pour ce qui est de l’accès aux intrants. Compte tenu de la place que doit prendre la riziculture hors AHA, ces organisations doivent être associées aux décisions concernant la filière.

Le point d'entrée des activités du pôle de développement rizicole est l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger (INRAN). Le Directeur général est le Dr Aboubacar ICHAOU. Le point de contact pour le pôle de développement rizicole est Dr Illiassou MOSSI MAÏGA, Chercheur à l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger (INRAN).

Groupes d'actions AfricaRice

Il ya sept (7) groupes d’action de recherche sur le riz actifs au Niger comme l’indique le Tableau ci-dessous avec le point focal dans le pays :

Groupes d'Action Points Focaux au Niger
Agronomie

Dr Illiassou MOSSI MAIGA, INRAN BP : 429 Niamey-Niger 

Tel: +227 97 71 99 35 / +227 90 87 08 94 Email:imossim@yahoo.fr

Selection Dr Sido AMIR, INRAN BP : 429 Niamey-Niger - Tél: +227 Email: sidoamir@yahoo.fr
Genre 

Dr Germaine IBRO, INRAN BP : 429 Niamey-Niger -

Tel : +227 96981861 / +227 91909595

Email : geribro@yahoo.fr
Mécanisation 

Ali SOUMANA, (IPDR Niamey – Niger) - Tél: +227 - Email: 

Transformation et valorisation 

Kaka Saley, INRAN BP : 429 Niamey-Niger - Tel: +227 

Politique et économie 

- Dr Germaine IBRO,INRAN BP : 429 Niamey-Niger- Tel: +227

- Ibbro Madougou Abdoulaye,INRAN BP : 429 Niamey-Niger- Tel: +227

IKEF

Djibrilla Abdou Malam Abdou, INRAN BP : 429 Niamey-Niger Tél : +227 96574541 Email : abdoumalam@gmail.com 

 




La plateforme virtuelle pour les pôles de riz de AfricaRice. Elle utilise et contribue au système eRAILS de FARA . Mentions Légales